La CPTS propose des actions de prévention et de dépistage, ainsi que des informations pratiques sur la manière de se faire dépister pour mieux lutter contre certains cancers, tels que ceux du sein, colorectal et du col de l’utérus.

Dépister permet de diagnostiquer tôt certains cancers, avant même l’apparition des premiers symptômes. C’est ce qui permet de pouvoir mieux les soigner, mais aussi de limiter les séquelles liées aux traitements utilisées. Dans certains cas, le dépistage peut même permettre d’éviter l’apparition d’un cancer, grâce au repérage et au traitement d’une anomalie qui aurait pu évoluer vers un cancer.

Cancer colorectal

Le cancer colorectal est un enjeu majeur de la Santé Publique. Il est le troisième cancer en termes d’incidence, et le deuxième cancer en termes de mortalité hommes et femmes confondus.
Ce cancer peut être évité lorsqu’on se fait dépister régulièrement. S’il est détecté tôt, un cancer colorectal se guérit dans 9 cas sur 10. Pour réduire de 20% la mortalité par cancer colorectal, la recommandation européenne estime le taux de dépistage à 50%.

Le dépistage organisé du cancer colorectal en Moselle

Le CRCDC propose un programme organisé en faveur du dépistage du cancer colorectal, le test et son analyse sont pris en charge à 100%.

Cancer du col de l’utérus

Entre 25 et 30 ans
L’HAS recommande un examen cytologique tous les 3 ans, après deux premiers examens normaux réalisés à un an d’intervalle, et des tests de triage réflexes si la cytologie est positive.

Entre 30 et 65 ans
Le test HPV-HR (Haut Risque) en dépistage primaire tous les 5 ans et une cytologie de triage réflexe si le test HPV-VR est positif. Chez les femmes de plus de 30 ans, le test HPV sera réalisé 3 ans après le dernier examen cytologique normal.

Cancer du sein

Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme, mais détecté tôt, il peut être guéri dans 9 cas sur 10. Pour augmenter les chances de guérison et réduire les traitements lourds, le dépistage est indispensable. Découvrez pourquoi, quand et comment effectuer ce dépistage.

Pourquoi se faire dépister ?

Tous les deux ans, l’Assurance Maladie invite les femmes âgées de 50 à 74 ans à réaliser une mammographie de dépistage. Cet examen, pris en charge à 100 %, permet de détecter d’éventuelles lésions précancéreuses ou cancéreuses avant l’apparition des symptômes.

Que faire si je n’ai pas reçu d’invitation ?

Si vous êtes concernée par le dépistage mais n’avez pas reçu de lettre d’invitation, vous pouvez :

  • Contacter votre Assurance Maladie pour demander l’envoi d’une invitation.
  • Demander à votre médecin une prescription pour réaliser l’examen.

Que faire si j’ai reçu une lettre d’invitation ?

Cette lettre, qui fait office de prescription médicale, vous permet de prendre rendez-vous directement avec un radiologue agréé.

 

Comprendre le cancer du sein

Le sein est constitué de lobules et de canaux entourés de tissus graisseux et de vaisseaux. Un cancer du sein résulte d’un dérèglement de certaines cellules, qui se multiplient et forment une tumeur.

Les deux types de cancers les plus fréquents sont :

  • Le cancer canalaire, qui se développe dans les canaux.
  • Le cancer lobulaire, qui se forme dans les lobules.

Quels sont les facteurs de risque ?

Certains facteurs de risque ne peuvent pas être modifiés :

  • Le sexe : 99 % des cas touchent les femmes.
  • L’âge : 80 % des cancers du sein apparaissent après 50 ans.
  • Les antécédents familiaux : Une mutation génétique (BRCA1 ou BRCA2) peut augmenter le risque.

D’autres facteurs sont liés au mode de vie et peuvent être réduits :

  • Tabac et alcool.
  • Surpoids et sédentarité.
  • Certains traitements hormonaux.

 

 

Quels sont les signes à surveiller ?

Certains symptômes nécessitent une consultation médicale afin que votre médecin puisse vous examiner, prescrire une mammographie et, si nécessaire, d’autres examens, tout en assurant votre suivi.

Les techniques de dépistage

Pourquoi faire une mammographie ?

La mammographie est le seul examen permettant de détecter un cancer à un stade précoce. Réalisée tous les deux ans, elle permet de réduire de 30 % la mortalité liée au cancer du sein.

Quels autres examens existent ?

  • L’échographie mammaire, utilisée en complément de la mammographie, permet d’analyser la nature d’une anomalie détectée.
  • L’examen clinique annuel (palpation par un professionnel de santé) est recommandé dès l’âge de 25 ans.
  • L’autosurveillance mammaire, est un bon complément, mais elle ne remplace pas l’examen clinique annuel ni la mammographie dès 50 ans.

Mieux comprendre le cancer du sein – Centre Régional de Coordination des dépistages du cancer Grand Est (CRCDC – Grand Est) – Vidéo

Ressources supplémentaires