22 juin | Journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe
Acte médical de la dernière chance, 6 000 greffes d’organes sont réalisées en moyenne chaque années en France. Du nouveau-né à la personne de plus de 70 ans, tous les âges sont concernés.
La greffe d’organes est une pratique médicale complexe qui implique un nombre important de professionnels engagés pour le bénéfice de tous les patients. Cette activité reste néanmoins un traitement d’exception, et un atout thérapeutique majeur.
En France, plus de 63 000 personnes vivent grâce à un organe greffé.
90 % des greffons viennent de donneurs décédés.
1 donneurs permets souvent de greffer plusieurs malades
En savoir plus | dondorganes.fr
Que dit la loi ?
En France, il n’existe pas de registre du oui
Au nom de la solidarité nationale, c’est le principe du consentement présumé qui a été choisi. La loi indique que nous sommes tous donneurs d’organes et de tissus, sauf si nous avons exprimé de notre vivant notre refus d’être prélevé.
Si vous ne souhaitez pas donner vos organes et tissus :
Le principal moyen pour vous opposer au prélèvement de vos organes et tissus après la mort est de vous inscrire sur le registre national des refus.
Vous pouvez également faire valoir votre refus par écrit et confier ce document daté et signé à un proche. En cas d’impossibilité d’écrire et de signer vous-même ce document, deux témoins pourront attester que le document rédigé par une tierce personne correspond bien à l’expression de votre souhait.
Enfin, vous pouvez communiquer oralement votre opposition à vos proches qui devront en attester auprès de l’équipe médicale. Une retranscription écrite mentionnant les circonstances de l’expression de votre refus de votre vivant devra être faite par les proches ou l’équipe médicale. Elle devra être datée et signée par vos proches et par l’équipe médicale et sera conservée dans le dossier médica